Novembre 2016 – N°8  – Télécharger en .Pdf 

Chers consoeurs et confrères,
Nous nous retrouvons pour un nouveau mandat qui m’a été confié par vos élus à l’issue des élections de Juin dernier. Je remercie chaleureusement ceux qui nous ont renouvelé leur confiance et nous tacherons d’être à la hauteur des responsabilités que ce vote confère. Le faible taux de participation ( 23 %), pourtant nous interpelle, et s’il n’est pas spécifique de l’élection URPS : (Carpimko 18 % de votants) il nous interroge sur l’intérêt que porte plus de 80 % de notre profession sur les conditions de son mode d’exercice. Nous sommes régulièrement appelés par des collègues qui se plaignent de pratiques de concurrence déloyale ou agressive de la part des structures d’HAD, SSIAD, centres de soins, mais aussi autres confrères ou groupement autoproclamés services SOS ou Urgences IDEL, etc …
Seul, vous ne pouvez généralement rien. De même les politiques de santé qui se régionalisent fortement ne sont abordées qu’avec vos représentants professionnels. Elles vous impactent quotidiennement et la considération accordée aux Infirmiers est proportionnelle à leur niveau de représentativité.
Alors si vous ne souhaitez pas vous engager vous-mêmes dans le combat syndical, donnez au moins à vos élus d’Ile de France la légitimité d’agir pour les 7000 IDEL qu’ils représentent en apportant vos suffrages à chaque consultation.
De même, vos idées et propositions alimentent notre réflexion pour promouvoir et défendre notre mode d’exercice fortement menacé. En soutenant vos URPS et vos syndicats, c’est vous que vous défendez.

Jean-Jules MORTEO,

Jean-Jules MORTEO,

Président

Face à l’HAD :
nous vous entendons, et nous réagissons

Vous, infirmières et infirmiers libéraux, êtes de plus en plus nombreux à nous faire part de votre indignation face au comportement des organismes d’HAD. Vous nous témoignez de vos problèmes de captation de patientèle, les HAD se rendant directement dans les services hospitaliers pour trouver de nouveaux patients, et de nonrespect des critères d’inclusion, qui conduisent à des aberrations tant sur le plan humain que financier.
Les élus de l’URPS, tous IDEL en exercice, sont également confrontés quotidiennement à ces problématiques et sont conscients des risques qui pèsent sur l’exercice libéral du fait du développement de ces structures. Aujourd’hui nous ne pouvons pas empêcher la progression de l’HAD, les directives ministérielles demandent un doublement de leur taux de recours.

Ainsi, pour améliorer les situations insupportables que vous rencontrez, l’URPS travaille actuellement sur :

  • L’harmonisation des conventions entre HAD et libéraux, en particulier sur la rémunération (a minima la NGAP).
  • La constitution d’un comité de retour d’expérience mixte (HAD-URPS) en partenariat avec l’Agence régionale de santé, afin de faire remonter précisément les problèmes rencontrés sur le terrain et d’évaluer le respect des conventions.
  • Un formulaire de signalement sur les incidents de coordination HAD-infirmiers libéraux.

Mais nous pouvons faire en sorte que la législation soit respectée, et ce, tout d’abord dans l’intérêt de nos patients. L’hospitalisation à domicile ne doit concerner que des patients qui « en l’absence d’un tel service, seraient hospitalisés en établissement de santé ».

 

Depuis quand des injections sous-cutanées d’anticoagulant nécessitent- elles une hospitalisation ? Nous ne souhaitons pas remettre en question l’utilité de l’HAD, ni sa place dans le système de soins. Cependant nous nous interrogeons sur sa pertinence médico-économique. La Cour des Comptes elle-même estime, dans son rapport de décembre 2015, qu’il est « nécessaire de mieux démontrer par des études comparatives les avantages et l’efficience de ce mode de prise en charge par rapport en particulier à une intervention coordonnée de professionnels libéraux de santé ».

Élue en avril 2016, la nouvelle équipe a officiellement
pris ses fonctions le 5 juillet 2016.

La Bétadine alcoolique est-elle disponible en ville ?

OUI | Jusqu’à présent réservée uniquement à l’hôpital, la Bétadine alcoolique 5% est désormais disponible en ville. Réservée aux professionnels de santé, cette spécialité est proposée dans 2 types de conditionnement de couleur orange : en flacon de 125 mL et en unidoses de 10 mL.
À noter que ces formats ne sont pas remboursables.

Les infirmiers libéraux ont-ils l’obligation de détenir un défibrillateur ?

NON | Qu’il s’agisse d’un DAE (défibrillateur automatique externe) ou d’un DSA (défibrillateur semi-automatique) : les infirmiers libéraux n’ont aucune obligation légale de détenir ce type de matériel.
Certaines entreprises démarchent les IDEL en se fondant sur des arguments fallacieux, soyez vigilants !

6 décembre 2016

Journée Territoire
de Soins Numérique
Paris

15, 16 et 17 janvier 2017

Journées cicatrisations
Paris

27 et 28 janvier 2017

Congrès du GIFAV
(Groupe Interdisciplinaire
Francophone Accès
Vasculaire)
Paris

16 et 17 mars 2017

Congrès sur la fragilité
du sujet âgé et la prévention
de la perte d’autonomie
Paris

25 mars 2017

Rencontres Infirmières
en Oncologie (RIO)
Paris

30 et 31 mars 2017

Journées Nationales des
Infirmiers Libéraux (JNIL)
Issy-les-Moulineaux